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L’enfant à haut potentiel intellectuel

La relation de l’ enfant HPI (Haut Potentiel Intellectuel) à l’écriture

L’enfant HPI rencontre très souvent des difficultés dans l’acquisition de l’écriture manuscrite. Un décalage significatif est fréquemment observé entre son développement intellectuel et langagier précoce et ses aptitudes physiques, en particulier, sa motricité graphique, qui sont simplement en rapport avec son âge réel.

Par ailleurs, l’enfant HPI a l’habitude, de part sa forme d’intelligence, d’apprendre de façon rapide, en évitant la routine et la répétition. Ainsi l’acquisition de la lecture se fait de façon si spontanée que bien souvent l’enfant tout comme son entourage ont le sentiment que « cela s’est fait tout seul ». Pour l’écriture, il en va tout autrement. Il s’agit d’un apprentissage complexe qui engage autant la « tête » que le « corps » et  qui exige plusieurs années d’entraînement régulier avant d’être maîtrisé.

Enfin, l’enfant HPI a souvent du mal à se soumettre aux règles collectives, aux codes. Or pour que l’écriture devienne un outil au service de la pensée, il faut tout d’abord intégrer un ensemble de codes tant pour le tracé lui-même (les règles de la calligraphie) que  dans l’application de règles grammaticales, orthographiques et syntaxiques.

Autant de motifs qui font que l’enfant HPI ressent souvent l’écriture comme une activité contraignante, fastidieuse qui entrave le déploiement de son intelligence et de sa créativité.

En réalité, l’apprentissage de l’écriture manuscrite peut être particulièrement intéressant  pour l’enfant HPI. Elle lui permet de se confronter à la difficulté, à l’effort, à apprendre la patience et le respect des règles collectives. Cet apprentissage, outre le fait qu’il est important dans tout parcours scolaire, peut l’aider à se confronter à la réalité et à renoncer à une forme de toute puissance.